Des fois…
Des fois, boire du vin tout seul un mercredi soir est tout ce qu’il y a à faire.
Ça veut pas dire que ça va mal.
Bien au contraire… Ça permet même de se poser la question : «Pourquoi pas un jeudi matin tant qu’à y être?»
Parce que veut veut pas, on n’arrête pas de dire et croire qu’on vit «librement dans une société libre» (oui, je fais exprès), alors que dans les faits c’est tout le contraire.
J’veux dire…
OUI, on peut faire ce qu’on veut quand on veut…
OUI, on peut choisir de se promener tout nu dans un parc de la ville en plein après-midi…
OUI, on peut haïr le hockey, pas aimer les centres d’achats ou ne pas regarder l’Auberge du Chien Noir en reprise en salivant sa nostalgie télévisuelle pas tout à fait assumée…
OUI, on peut choisir de voter QS ou même de sniffer de la coke sur le dash de notre char hybride sans le sens contraire du traffic…
OUI, plein d’affaires!
Mais un fait demeure: dès qu’on sort un peu de la norme, de l’ordinaire, du socialement acceptable, du commun des mortels…
…On se fait marginaliser.
Même pas besoin de le faire soi-même, par exprès j’veux dire.
Et se faire marginaliser, à défaut d’être pas mal cool dans un sens, c’est aussi se faire refuser par ceux qui composent la «masse» critique.
Se faire rejeter par la majorité…
Celle qui «fait ce que doit» sans se poser de questions sur quoi que ce soit…
Celle qui se conforme…
Celle qui obéit en silence…
Celle qui s’associe aux coutumes culturelles aveuglément, innocemment, parce que ben… c’est d’même que ça marche dans vie, bon…
…Parce que c’est ça qui est ça.
Anyway.
Tout ça pour dire que, finalement, boire du vin tout seul un mercredi soir, ben parfois…
Ça rend heureux.
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