C’est une lente réalisation, qui mûrit en fait depuis que j’ai à peu près 18 ans et qui se raffine au fil de mes expériences, mais plus ça va, plus je réalise qu’être «vrai» exige une confiance en soi exemplaire et réfléchie. Ainsi qu’une discipline personnelle hors du commun.
J’y aspire.
Et surtout, je réalise que c’est un travail de longue haleine, rempli de petits pièges subtils qui ont tous le potentiel de faire en sorte… qu’on se perde en chemin.
Se perdre sur son propre chemin… N’est-ce pas triste au plus haut point?
Pourtant, j’ai l’impression que c’est commun. J’ai l’impression aussi que j’en suis souvent victime au travers mon parcours personnel. Mais jusqu’ici, j’estime avoir agi pour faire en sorte que ce soit passager.
Je pense que la clé du succès demeure l’humilité. La conscience de soi. Cette capacité d’être le témoins privilégié de sa propre vie. Ça prend du recul, quoi!
Et il y a cette autre clé aussi: être prêt à affronter ses propre peurs, à délaisser aussi toute forme de confort superflu. Parce oui, il y en a du superflu, du trop, de l’exagéré dans notre société et ses standards de vie.
On se fait conditionner depuis la tendre enfance à une société de consommation. Alors difficile de sortir du cadre et d’espérer que le bonheur soit ailleurs. Difficile de réaliser que c’est dans des valeurs simples que ce dernier se trouve aussi.
Être vrai, c’est donc tout simplement (pas tant que ça!) assumer qui on est, non sans avoir pris tout le temps et les expériences nécessaires pour se définir… Et oser s’affirmer en public.
Pour le meilleur et pour le pire.