Mercredi, Whatever janvier 2016.
C’est le premier vrai soir de pluie depuis mon arrivée.
La première fois que je vais faire les courses avec mon parapluie…
Vraiment
Ça paraît, car c’est jeudi soir et les piétons ont déserté les belles rues de Kitsilano.
J’adore Vancouver, je suis très heureux d’être ici (vous le savez bien déjà), mais une immense partie intime de mon bonheur me manque terriblement.
La ville parfaite, les belles montagnes, le temps doux, l’emploi qui me convient parfaitement, l’appartement avec vue sur l’univers et la chaleur des gens du Pacifique… ne comblent pas ce grand vide.
Ils ne le feront JAMAIS.
Car depuis le tout début, soit le jour du grand départ, où on pleurait tous les deux dans le garage avant ma grande et folle randonnée de 6 jours sur les routes glacées de notre grand (pays?), pris en étau entre les kilomètres d’éloignement et ceux du rapprochement de ma nouvelle ville (et non de ma nouvelle vie, tout de même…)
Depuis les touts premiers mètres à rouler seul, à arriver ici seul, à y vivre des moments magiques, seul…
Je rêve de sa grande arrivée.
Je m’ennuie d’Elle, j‘aimerais pouvoir la prendre dans mes bras, parfaitement heureux et accompli d’être LÀ, jamais à l’autre bout du monde, parce qu’enfin retrouvés au centre de notre petit monde à nous deux…
Mon “move” a été brave, courageux, fou, ambitieux, risqué?
Peut-être, un peu…
Mais sans savoir que je ne la retrouverai pas, au bout de ce looong chemin solitaire qui se poursuis malgré que je sois «arrivé», je le dis publiquement et impudiquement:
Tout ça… ne voudrait rien dire.
Je t’aime, Geneviève! xxx
Jean-François
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