SPACEMOBILE (J02): Road trippin’!

Salut!

J’écris cette chronique pendant que c’est frais (jeu de mots: il fait -32 degrés avec le facteur vent ici…je sais, c’est un peu froid comme humour). Dodo juste après et je me relis avant publication pour voir s’il y a des fôtes.

La route de soir a été tellement intense que je suis encore éveillé. De 17h30 à 2h dans le noir absolu, pas de lampadaires (avec des arrêts pis toute, je fais attention à moi… paraît qu’ils en feront pu des d’même…I’m outdated!).

Aujourd’hui j’ai mis un peu de sang maternel dans ma tank à gaz. Fallait que je roule pas mal (1015 km) et ça va toujours moins vite qu’on pense. J’ai roulé une moyenne désolante de 160 km/h. Ben non, c’t’une farce… platte comme la route qui s’en vient pour moi dans les pairies. Le boutte que j’mets le char su’l « cruise », que je penche le banc et que je me programme une alarme sur Google Maps pour me réveiller une fois rendu à Calgary (là si vous m’avez cru… c’est vous qui êtes plattes).

Je vais écrire cette Chronique « J02 » en racontant quelques leçons apprises aujourd’hui à « brûle pourpoint » (enfin, de la chaleur!…):

1- Je performe bien sous pression, c’est confirmé. Ce matin à Sudbury (ville de mes rêves), j’ai regardé la situation du fameux pont de Nipigon (voir ce lien pour les amateurs de faits d’hiver (celle-là, la pognez-vous?) avec des nouvelles jamais claires, des appels en route à ma copilote Geneviève une fois rendu à Sault-Ste-Marie-Priez-Pour-Nous,  car c’est là que se décidait si je me rallongeais de presqu’une journée avec le détour et les lignes USA. J’ai pris une chance qui m’aurait coûté 2 jours je pense si le pont avait été fermé (ou s’il était tombé… chose encore possible si je me fie à ce que j’ai vu). Bref… 8h de trajet sur une route à double sens, avec des pancartes d’orignaux qui font peur (pour vrai) à chaque 5 km, des courbes, des camions gigantesques qui pourraient réduire mon Élantra GT en Élantra « ordinaire » (ce n’est pas rien)  et beaucoup de lave-glace encore. Ça tient réveillé… ça plus écouter du talk radio ou des postes country.

2- J’ai arrêté souvent. Je vais continuer de le faire. Et aujourd’hui, juste ouvrir la porte et j’étais réveillé pour les 3h suivantes. Froid mordant (j’aime).

3- L’interaction avec les employés de magasins généraux, des restos ou même des postes d’essence est toujours d’une courtoisie qu’on remarque plus dans la culture anglo à mon avis. C’est peut-être “fake”… mais cr*sse… j’aime ça! (Du moins pour le moment).

4- Quand t’es fatigué, t’arrête. Aujourd’hui j’avais le même état d’esprit que j’ai quand je course. Et je crois sincèrement que c’est cet entraînement ce qui m’a fait tenir le coup. Eh oui, je suis hyper-conscient de ce que je fais. 30 ans d’expérience comme conducteur et j’exclus ma Green Machine d’enfance de l’équation en plus. C’tu clair? 😉

(Quoique les années d’expérience, ça ne veut rien dire… ça pourrait vouloir dire que ça fait des années que t’es pourri dans ce que tu fais non?)

(Avez-vous remarqué que j’aime ça les parenthèses… on dirait toujours que c’est là que ça se passe vraiment.)

5- Quand t’es fatigué (bis), tu vas te coucher, en espérant ne pas te réveiller avec une escorte qui a la clé de ta porte et qui s’est trompée de client. Pour moi c’est clair anyway, la différence entre les poupées gonflables et les prostituées n’existe pas, sauf que dans le cas des putes, j’écrirais “gonflable$“. Coudonc pourquoi j’parle de ça moi? Ben… j’en ai vu une couple dans le lobby de mon hôtel de luxe tantôt. Pauvres filles (au sens humain du terme du moins).

Dodo!… et je pense que la chronique de demain sera visuelle. À moins que ma route vers une autre ville de rêve (Winnipeg) me fasse faire de nouvelles révélations à vous partager.

Spacejf