Pause.
Mi-forcée, mi-voulue. Parfait d’même. Yin et yan, équilibre, destin semi-controlé. Advienne que pourra.
Ma blonde est au Paradis et moi je suis ici, au centre de tout ce qui est gris, là où même l’âme la plus rebelle manque d’oxygène: Ze City. Toronto city.
Paradoxalement, je me remercie d’être là. Je me remercie d’avoir osé quitter la paix que j’ai trouvée dans l’ouest, question de réaliser que cette paix… elle me suit enfin pour de bon.
Je me remercie d’avoir appris que le confort n’est qu’un piège, qu’un show de boucane dissimulant nos angoisses les plus profondes.
Et désormais, ces angoisses, je veux y faire face.
Je veux continuer de toujours me remettre en questions (oui, avec un s).
Je veux continuer de marcher sur le subtil fil entre où je suis dans le moment présent et où je veux être. Surtout que je suis maintenant convaincu que ce «où» est éphémère. Parce que c’est comme ça que je le veux.
Je veux poursuivre ma route en état de déséquilibre contrôlé, question d’être constamment en apprentissage de mes limites. Question de nourrir ma curiosité éternelle. Question, aussi, de raffiner ce qui deviendra peut-être un jour mon espace de paix absolu. Sait-on jamais…
Vivre 2 ans dans la beauté absolue m’a appris une chose : la vraie beauté, c’est de réaliser que tu peux faire des choix. Des choix de plus en plus raffinés… parfois moins pour forcer la note, mais constamment sous la douce et émergente sagesse en devenir.
Pause.
Mi-forcée, mi-voulue. Parfait d’même. Yin et yan, équilibre, destin semi-controlé. Advienne que pourra.
Ma blonde est au Paradis et moi je suis ici…
Et j’ai le luxe de me permettre cette liberté absolue qu’est celle… d’écrire.